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Christian Aubin occupe une place déterminante dans l’histoire de la lutherie française. Guitariste et professeur de guitare à Paris il possédait une guitare d’Antonio de Torres : la FE23 de 1867. Suite à un accident, il amène cette guitare à Robert Bouchet pour la restaurer. Christian Aubin se découvrira une passion pour la lutherie. Aubin se trouve avoir, à la même époque, parmi ses élèves Daniel Friederich, il va lui suggérer de construire sa guitare et lui présentera Robert Bouchet. Tous trois étudieront et travailleront autour de sa Torres dont on dit qu’elle avait une magnifique sonorité. Plus tard Christian Aubin quitte la capitale pour s’installer à Concots, près de Cahors dans le Lot.

Comme il est indiqué sur l’étiquette cette guitare est une copie de sa Torres de 1867, elle a été construite dans le Lot dans des années 70. Le travail de lutherie et l’esthétique sont d’une qualité remarquable. Sur le plan sonore Aubin parvient à restituer l’esprit des instruments de cette époque. Les basses sont rondes, les aigus sont doux, soyeux et vibrants, le timbre est pur, profond, expressif et lyrique. C’est un instrument exceptionnel pour ce qu’il représente historiquement et aussi pour ses qualités intrinsèques.