Pays : | France - Paris |
Année : | 1959 |
Diapason : | 65 cm |
Table : | Épicéa |
Dos / éclisses : | Palissandre du Brésil (avec documents Cites) |
Manche : | Cédro, largeur : 50 mm |
Touche : | Ébène |
Longueur caisse : |
480 mm |
Largeur caisse : |
270/230/360 mm |
Profondeur caisse : |
91/94 mm |
Poids : | 1 462 g |
Hauteur cordes : | 2/2,5 mm |
État : | Anciennes restaurations stabilisées (photos sur demande) – Aucune intervention nécessaire : bonnes performances sonores et bonne jouabilité. |
Prix : |
Vendue |
Christian Aubin occupe une place déterminante dans l’histoire de la lutherie française. Guitariste et professeur de guitare à Paris, il possédait une guitare d’Antonio de Torres : la FE23. Suite à un problème de table lié à des cordes de trop forte tension il demande à son ami Robert Bouchet de la restaurer.
À la même époque, Christian Aubin a un élève d’une vingtaine d’années, cet élève n’a pas une bonne guitare, comme celui-ci a fait un apprentissage en ébénisterie il lui propose de construire ensemble une meilleure guitare, cet élève s’appelle Daniel Friederich, Christian Aubin lui présentera Robert Bouchet. On peut donc dire que Christian Aubin représente le chaînon qui relie Bouchet à Friederich, tous trois étudieront et travailleront autour de la Torres FE23 dont on dit qu’elle est une de ses plus belles guitares : elle aussi occupe une place déterminante dans cette histoire dans la mesure où tous les trois essaieront de comprendre les mystères de cette beauté.
Cette guitare date de 1959 (l’année où Friederich ouvre son premier atelier rue Ramponeau), elle a été construite alors que Christian Aubin est encore à Paris, avant de partir s’installer à Cahors. Une « copie Robert Bouchet », construite probablement en hommage à son maître et ami. C’est un instrument exceptionnel pour ce qu’il symbolise historiquement et aussi pour ses qualités intrinsèques : un travail de lutherie remarquable et un timbre pur et profond.